Veronica Hart

Jane Esther Hamilton est née à Las Vegas, dans le Nevada, le 27 octobre 1956, au sein d’une famille moyenne et sans histoires. Très jeune, Jane témoigne de qualités artistiques qui la poussent à faire de la danse dès l’âge de sept ans. Elle perd sa virginité à quinze ans avec un garçon de son âge et se découvre une vraie passion pour le sexe. Néanmoins, elle ne va pas avoir beaucoup d’autres aventures au cours de son adolescence, préférant se consacrer à ses études. Elle décroche à 19 ans, un diplôme universitaire de théâtre et part étudier trois ans en Angleterre. En 1979, Jane est victime d’un accident domestique qui va changer le cours de sa vie. Brûlée sur un côté du corps par du café bouillant, elle passera deux mois à l’hôpital, persuadée que plus un homme ne voudra d’elle... Très attirée par le sexe, Jane va donc décider d’entrer en pornographie, afin de pouvoir y trouver des partenaires sexuels parmi les acteurs, seuls susceptibles selon elle, de pouvoir lui donner du plaisir malgré son « handicap ». Et pour cacher ses brûlures, Jane tournera souvent vêtue de lingerie. A partir de 1980, donc, Jane devient Veronica Hart et tourne ses premiers films sous la direction de Leon Gucci (Tara, Seduction of Cindy, Princess Seka). Elle sympathise avec la superstar Seka qui lui donne de nombreux conseils. En plus des films, Veronica travaille également dans les théâtres érotiques de New York et pose pour des photos érotiques. Très ouverte, elle n’hésite pas à faire des scènes anales et se sent aussi à l’aise avec les hommes qu’avec les femmes. Dès 1981, Veronica va enchaîner les rôles de premier plan et exploser grâce à des films comme le sublime Amanda by Night de Robert MacCallum. Veronica devient l’une des actrices les plus demandées, dotée d’un caractère bien trempé et revendiquant haut et fort son appartenance au monde du porno. En 1987, elle réalise une scène hard pour VCA, puis produit son premier film en 1994 et enchaîne l’année suivante avec la réalisation, toujours pour VCA, d’un long métrage. Veronica se lance alors à fond dans la mise en scène et témoigne vite d’une patte intéressante. Elle est aujourd’hui l’une des personnalités les plus respectées du X-business américain et tout en élevant ses deux enfants, continue à réaliser des films (une quarantaine) et apparaît en « guest star » dans des prods d’envergure comme New Wave Hookers, sorti en 2006.